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Envie d’évasion cet automne sans exploser votre budget ? Oubliez Bali, partez à la découverte de trésors insoupçonnés tout près de l’Inde ou du Vietnam

Aux premiers jours d’octobre, le vent se mêle à la lumière dorée pour annoncer la nouvelle saison. L’envie d’évasion grimpe en flèche, mais pas question de sacrifier toutes ses économies pour un billet à Bali. L’île reste séduisante, mais elle doit composer avec une fréquentation soutenue, une taxe touristique instaurée en 2024 et une image parfois trop formatée. Et si cet automne devenait le tremplin vers des ailleurs plus authentiques, moins saturés et plus doux pour le portefeuille ?

Octobre : la saison futée pour s’évader

Voyager en octobre, c’est profiter d’un moment charnière : tarifs aériens plus accessibles qu’en plein été, une affluence en baisse, et des climats agréables dans plusieurs régions du globe. Mais attention aux raccourcis : si Bali connaît une accalmie à cette période, d’autres destinations révèlent alors tout leur potentiel. Parmi elles, deux valeurs sûres s’imposent : le Kerala au sud de l’Inde et le Nord du Vietnam.

Kerala : la douceur d’une Inde tropicale

Entre backwaters et rizières uniques

Le Kerala déroule ses backwaters comme un labyrinthe aquatique bordé de cocotiers. On s’y aventure en barque locale ou en houseboat, en découvrant la vie quotidienne des villages au fil de l’eau. Contrairement au Nord de l’Inde, pas de frénésie urbaine ici : tout respire la lenteur et la sérénité.
À côté, les rizières de Kuttanad intriguent : cultivées sous le niveau de la mer, elles constituent un paysage agricole unique en Inde.

Ayurveda et nature généreuse

Le Kerala est l’un des hauts lieux de l’ayurveda. Des massages aux huiles chaudes aux cures bien-être dans des centres spécialisés, l’expérience est accessible à tous les budgets. En octobre, la nature offre ses plus beaux atours après la mousson : collines de thé à Munnar, jungles encore humides et réserves où les éléphants se laissent apercevoir, parfois accompagnés de léopards plus discrets.
Attention toutefois : la mousson de nord-est s’installe souvent à la mi-octobre, ce qui signifie quelques averses encore possibles.

Saveurs et budget

À table, tout se déguste avec les doigts sur une feuille de bananier : curry de poisson au lait de coco, dosas croustillants, fruits tropicaux par dizaines. Le tout pour quelques euros à peine. Une chambre en homestay coûte 20 à 30 €, un repas complet 2 à 5 €, un chai fumant 20 centimes. Résultat : 30 à 40 € par jour suffisent pour voyager simplement mais confortablement, hors billet d’avion.

Nord du Vietnam : montagnes dorées et énergie d’Hanoï

Rizières et minorités du Nord

Au nord du Vietnam, l’automne rime avec rizières en terrasses dorées, marchés de montagne et maisons sur pilotis. À Sapa ou Ha Giang, les panoramas de cartes postales se doublent de rencontres avec les minorités Hmong ou Dao, qui perpétuent traditions et artisanat. Chaque randonnée est une immersion dans un autre monde.

Hanoï et la baie d’Ha Long autrement

À Hanoï, les trottoirs s’animent autour des soupes pho fumantes et des cafés glacés. La capitale garde son charme intact, entre temples, ruelles bruyantes et marchés de nuit. Plus loin, la baie d’Ha Long dévoile un autre visage à l’automne : villages flottants, criques paisibles et balades en kayak au lever du soleil.
Côté pratique, atout majeur : Vietnam Airlines propose un vol direct Paris–Hanoï (~11 h 30), un vrai gain de temps comparé aux destinations avec escale.

Budget et climat

Octobre est considéré comme l’une des meilleures périodes pour le Nord du Vietnam : températures autour de 20–26 °C et pluies en net recul. Seule réserve : quelques averses ponctuelles ou des résidus de typhons en début de mois.
Côté dépenses, manger sur les marchés ou dormir chez l’habitant garde le voyage très abordable : 30–35 € par jour en mode économique, 50–60 € avec treks guidés ou croisières.

Voyager malin : trois astuces budget

  • Dormir chez l’habitant : homestays vietnamiens dans les vallées, guesthouses kéralaises au bord de l’eau. Ambiance familiale, petit-déjeuner inclus et immersion garantie.

  • Manger local : street food et petits marchés offrent des repas complets pour le prix d’un sandwich parisien.

  • Prendre les transports locaux : trains et bus coûtent peu et ajoutent une touche d’aventure. Traverser les rizières du Nord en train ou voguer sur les canaux du Kerala devient une expérience en soi.

L’automne parfait existe

Entre Kerala et Nord Vietnam, l’automne 2025 promet bien plus qu’une simple échappée. On parle de paysages luxuriants, de rencontres sincères, de saveurs inédites et d’un budget qui reste raisonnable. Deux destinations qui prouvent qu’il est possible de vivre un dépaysement total sans subir les foules, ni payer le prix fort.