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Aussi ensoleillé que la Californie, mais votre portefeuille vous dira merci : l’escapade qui va faire vibrer les amoureux de plages et de surf

Difficile de résister à l’appel du soleil quand le mois d’octobre s’installe et que la grisaille pointe le bout de son nez dans l’Hexagone.

Pourtant, les plages californiennes semblent parfois aussi lointaines qu’un mirage pour les portefeuilles français. Envie de vagues, de surf et de sable chaud sans y laisser la moitié de son épargne ? Certains spots ont su conjuguer panoramas dignes des magazines, ambiance décontractée et tarifs abordables. Si l’idée d’une escapade iodée vous titille déjà l’esprit, voici deux destinations prêtes à changer la donne tout en respectant votre budget.

Plages de rêve sans la facture salée : où le soleil brille pour moins cher

Direction Basse-Californie, au Mexique, pour découvrir un littoral où les plages s’étirent à perte de vue, entre étendues sauvages et criques préservées. Très loin des foules de Los Angeles, la région déroule un terrain de jeu sublime, accessible en vol avec escale depuis la France, mais à des prix nettement plus « terrestres » que sa cousine américaine.

Là-bas, les surfeurs confirmés comme les novices profitent de vagues réputées et d’eaux cristallines. Cabo San Lucas et Todos Santos brillent pour leurs spots, mais la magie réside surtout dans le contraste entre le désert, le Pacifique et les villages colorés où le temps s’écoule doucement. Octobre correspond à l’arrière-saison : la chaleur est encore bien présente, la saison des pluies touche à sa fin et la foule n’a pas encore envahi les plages.

Nazaré, au Portugal, c’est l’autre secret bien gardé des amateurs de surf et de farniente. Célèbre pour ses vagues titanesques en hiver, ce village de pêcheurs bourré de charme vit au rythme des marées toute l’année. En octobre, l’eau de l’Atlantique reste autour de 18–19 °C, les plages sont plus calmes et l’ambiance demeure typiquement portugaise. Une parenthèse à la fois exotique et accessible, où l’on peut admirer les prouesses des surfeurs à Praia do Norte ou simplement savourer une bière fraîche, pieds dans le sable de la plage centrale.

Séjour futé : comment profiter du surf et du sable sans exploser son budget

Séjourner en Basse-Californie ou à Nazaré ne rime pas avec ruine. Les hébergements s’adaptent à toutes les envies : du petit hôtel de charme aux auberges simples mais accueillantes, les tarifs se montrent particulièrement attractifs comparés à la fameuse côte Ouest américaine ou à la Côte d’Azur en pleine saison.

Manger local, c’est aussi savourer les spécialités sans culpabilité : tacos de poisson grillé et ceviche sur la côte mexicaine, sardines fraîches ou pastéis de nata du côté du Portugal. Les restaurants comme les marchés regorgent de bonnes affaires et promettent des découvertes gustatives mémorables. Côté activités, la location de planche, la balade en kayak ou même les cours de surf restent bien plus abordables qu’à Los Angeles ou San Sebastián, avec en prime des conseils souvent dispensés dans la bonne humeur.

Les petits plaisirs locaux ne manquent pas : siroter un café en terrasse à Nazaré face à l’océan, déambuler sur les quais au coucher du soleil, flâner au marché artisanal de La Paz ou partir à la rencontre des pêcheurs au lever du jour. Tout cela, sans avoir l’impression de devoir calculer chaque dépense à l’euro près. Souvenirs garantis, budget préservé.

Des sensations et du fun, sans la foule ni le stress

En quête de sensations, les spots de surf de la Basse-Californie promettent des sessions mémorables, même pour les non-initiés. Plusieurs écoles proposent des stages adaptés, le tout sous le soleil automnal, quand la houle commence à se réveiller mais que la mer reste accueillante. Idéal pour progresser sans pression ni spectateurs indésirables.

Côté Portugal, Nazaré tient son rang de capitale européenne de la vague, mais réserve aussi de superbes balades sur les falaises, des criques discrètes pour se poser au calme et un folklore authentique dès que la nuit tombe. Les festivals locaux, la musique et les fêtes sur le port enrichissent l’ambiance, sans les dérapages tarifaires d’autres stations plus fréquentées.

Le vrai luxe ici ? Une liberté retrouvée, loin des artifices et des plages surpeuplées. Prendre le temps, s’initier à de nouveaux sports, s’immerger dans la fiesta locale ou simplement profiter d’un coucher de soleil spectaculaire : chaque jour offre son lot de petits plaisirs mémorables.

Prêt à larguer les amarres ? Les clés pour se lancer dans l’aventure sans hésiter

Partir à l’automne présente ses avantages : des tarifs aériens bien plus avantageux qu’en été, moins de touristes, et un climat toujours très doux sur ces côtes atlantiques ou pacifiques. Quelques astuces pour optimiser le voyage : réserver son billet en semaine, privilégier les liaisons avec escale au lieu des vols directs, et ne pas hésiter à comparer les offres d’hébergement de dernière minute.

Un bagage léger suffit : maillot, t-shirt, short et protection solaire. La Basse-Californie et Nazaré partagent ce goût pour la simplicité, l’authenticité et l’entraide entre voyageurs, parfait pour ceux qui aspirent au lâcher-prise sans se compliquer la vie. Un petit guide papier, quelques applications pour repérer les bons plans locaux, et le tour est joué pour des vacances placées sous le signe de la détente et du partage.

À l’heure où les plages les plus célèbres affichent complet – et des prix dignes d’une finale de Ligue des champions – ces deux destinations sortent du lot. La Basse-Californie offre des paysages dignes de carte postale, une ambiance chaleureuse et des spots de surf pour tous les niveaux, à prix doux. Nazaré combine l’adrénaline des grandes vagues et l’accueil authentique d’un village de pêcheurs, pour une escapade dépaysante et mémorable.

Pas besoin d’un budget conséquent ni de longues heures de vol pour s’offrir du sable doré, des sessions de surf inoubliables et de belles rencontres. Alors, cap où cet automne ? Le Mexique et le Portugal attendent les amateurs d’aventure et de soleil, sans vider le portefeuille ni compromettre l’expérience. Et si finalement, le secret du vrai surf-trip n’était pas une question de latitude, mais de liberté ?